Les cellules cancéreuses agissent comme des parasites qui sont capables de détourner notre métabolisme à leur profit, de façon à assurer leur prolifération.

Projet porté par Jean-Charles Portais, Professeur des Universités, Chercheur à l’INSA (Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse)


Jean-Charles Portais

Les cellules cancéreuses agissent comme des parasites qui sont capables de détourner notre métabolisme à leur profit, de façon à assurer leur prolifération. Notre projet vise à mieux comprendre ce phénomène de détournement métabolique, grâce à une nouvelle approche (la « fluxomique »), dont nous sommes les pionniers en France, et qui permet de mesurer l’activité métabolique avec une précision extraordinaire. Nous allons en particulier étudier ce phénomène de détournement métabolique dans les leucémies aigües myéloïdes. Cette maladie est caractérisée par un très fort taux de rechute due à la présence de cellules capables de résister à la chimiothérapie utilisée pour ce type de cancer. Notre but est plus précisément de comprendre comment les cellules leucémiques arrivent à détourner notre métabolisme, quelles en sont les conséquences pour l’organisme, et enfin si ce détournement métabolique favorise ou non la sélection ou l’émergence de cellules chimiorésistantes. Ce projet va permettre de mieux comprendre ce mécanisme métabolique pour proposer de nouvelles stratégies thérapeutiques visant à empêcher la rechute des patients atteints de cette maladie